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Le blog de ginette beugnet

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Information politique


Recensement agricole : baisse continue du nombre des exploitations et les propositions du PARTI CHRETIEN DEMOCRATE

Publié par ginette beugnet le roch sur 10 Octobre 2011, 18:04pm

Catégories : #AGRICULTURE

Recensement agricole : baisse continue du nombre des exploitations et les propositions du PARTI CHRETIEN DEMOCRATE 

L’enquête du ministère de l’agriculture

Introduction

Tous les dix ans, le ministère de l’agriculture enquête auprès de l’ensemble des exploitations du territoire national. Ce « recensement agricole » vise à collecter des informations sur tous les aspects de l’activité agricole : population agricole, taille des exploitations, surfaces cultivées suivant les types de culture, cheptel, diversification de l’activité (tourisme vert, vente directe, etc...). Le ministère de l’agriculture a rendu publics le 13 septembre 2011 les premiers résultats de l’enquête que ses services statistiques ont conduite entre septembre 2010 et avril 2011.

Résultats

Aujourd’hui, d’après cette enquête, on compte 490 000 exploitations sur lesquelles environ 1 million de personnes travaillent de façon continue. Ainsi, en dix ans, le nombre d’exploitations a diminué de 26 %. Ce sont les petites et moyennes exploitations qui ont massivement disparu, le nombre des grandes exploitations s’est maintenu et a même progressé pour les cultures de céréales et d’oléoprotéagineux (colza, tournesol, féveroles, etc...). Les petites exploitations ne constituent plus que 36 % du total (42 % en 2000) et les petits élevages bovins laitiers ont pratiquement disparu. Les surfaces agricoles n’ont pourtant diminué que de 3 % (urbanisation, infrastructures, etc...), la disparition des petites exploitations ayant essentiellement profité aux plus grandes (la superficie moyenne des exploitations a gagné 13 hectares en dix ans). On constate une nette augmentation du niveau de formation moyen (¾ des exploitants de moins de 40 ans ont un niveau supérieur au baccalauréat). On constate également le développement des circuits alternatifs : 18 % des exploitations commercialisent au moins une partie de leurs produits en vente directe ou par un autre circuit court.

A partir du mois d’octobre et tout au long de l’année 2012, en plus de ces résultats globaux, le ministère doit publier de façon progressive d’autres études et données spécifiques par thématique (produits cultivés, type d’élevages, méthodes de travail, formations, circuits de commercialisation), ainsi que des tableaux par région.

Propositions du PARTI CHRETIEN DEMOCRATE

Réviser le traitement de l’agriculture par l’Union européenne au sein de l’OMC

On ne peut pas stabiliser les marchés agricoles au niveau mondial. Il faut donc stabiliser le marché au niveau européen.

L’UE est entrée dans une logique de pays exportateurs. Or, le solde commercial agricole de l’UE est négatif : nous sommes les premiers exportateurs, mais également les premiers importateurs agricoles du monde. L’agriculture européenne, actuellement, ne nourrit pas sa population.

Faire évoluer la PAC vers un marché protecteur et régulé

La Politique Agricole Commune doit être conçue pour les besoins des Européens.

Elle doit intégrer la nécessité de la performance des moyens de production, d’un prix raisonnable pour les consommateurs, de revenus équitables pour l’agriculteur, d’un cadre durable et raisonnable.

La France devrait être leader dans cette politique de rénovation.

Protéger le producteur et le consommateur

Relocaliser la production et encourager les circuits courts de distribution dans un souci écologique, économique et équitable.

Assurer un meilleur suivi de la production, et garantir la traçabilité des produits pour protéger le consommateur.

Avant tout, faire échapper la production agricole et alimentaire au système de régulation par le libre-échange international,

Qui tend à aligner partout les prix agricoles sur ceux du moins-disant mondial, ce qui induit des conséquences néfastes : la réduction de la production par l’élimination de couches toujours renouvelées de paysans sous-équipés et la réduction de la consommation nécessaire à la vie par l’abaissement du revenu des paysans et des autres ruraux.

Instituer une nouvelle organisation et un nouveau mode de régulation des échanges agricoles internationaux

Garantie à tous les paysans de prix assez élevés et stables pour qu’ils puissent vivre dignement de leur travail et progresser en productivité et en compétitivité ;

Etablissement de grands marchés communs agricoles régionaux protégés ;

Négociation d’accords internationaux produit par produit ;

Orientation en priorité des moyens de la recherche publique, nationale et internationale, vers les besoins des exploitations agricoles pauvres, etc.

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