Le nombre total de médecins résulte essentiellement du numerus clausus.
Le numerus clausus a été créé en 1971.
Il a été assez élevé jusqu'en 1983 (environ 8 000 places), puis a diminué jusqu'à atteindre son niveau le plus bas en 1993 (3 500 places).
Entre 1983 et 1993, n’était ce pas un gouvernement de gauche qui prenait les décisions ?
C'est notamment en raison de cette baisse que les installations de médecins libéraux sont peu nombreuses actuellement. Depuis le début des années 2000, le numerus clausus a augmenté progressivement.
Il est de 7 300 pour l'année universitaire en cours, 2007-2008.
Lors de la conclusion de la première étape des états généraux de l'organisation de la santé, le 8 février 2008, le ministre chargé de la santé a annoncé les axes d'une réforme visant à améliorer la répartition des médecins généralistes sur le territoire.
Le 9 avril 2008, le ministre a clôturé ces états généraux en indiquant que les résultats de leurs travaux serviraient de cadre aux prochaines négociations conventionnelles sur les mesures de régulation entre zones à faible et forte densité médicale et seraient pris en compte pour la préparation du projet de loi de modernisation de l'accès aux soins présenté à l'automne.
Par cette information, il faut rassurer la population.
L’objectif du gouvernement n’est donc pas de diminuer le nombre de médecins, mais de travailler à une meilleure organisation pour que chaque territoire ait une couverture de soins adaptée à la densité de sa population.
Qu’on se le dise !